Pizzaddict !
Il y a quelques temps déjà que j’ai décidé de me rendre à l’évidence… pas facile d’être une pizzaddict. Alors comme je suis en panne de photo je vous en colle une tartine !!
D’abord, il faut faire son coming out et, franchement, dans ce monde de minces, qui oserait ? Tant pis, Zermati a dit “Mange !”. J’ai mangé. Du coup j’ai clamé tout haut “moi j’aime la pizza” (et toc !). Et les gens m’ont regardé de travers, l’air entendu, “pas étonnant…”, mais j’m'en suis fichue, hein ! (genre)
Mais plus question de se goinfrer en vitesse de pizza dégueue devant la télé. 6 mois passés à Bucarest (oui c’est celui qui est en Roumanie) m’ont vaccinés de Pizza Hut, seul truc ouvert à 23h00 en bas de mon hôtel 5* de consultant… Non, non, non, ce temps là est révolu. Maintenant moi je veux du choix, du lourd, des trucs de oufs dessus ou encore de la pizza blanche. Le problème c’est “où” ? Parce que, bien entendu, j’aime la pizza faite maison, mais c’est pas vraiment de ça qu’on parle, hein ? Non, ce que j’aime c’est aller au resto, regarder la carte, hésiter, négocier avec mon chéri pour savoir “s’il me fera goûter la sienne” et tout et tout.
Des pizzeria, il y en a des milliers à Paris, ville touristisque, donc remplie de touristes. Et qu’est-ce qu’ils mangent les touristes ? Ben… de la pizza, pardi (enfin, faut croire !). Entre les chaînes géantes avec des cartes géantes industrielles, ou les petites enseignes de quartiers où toutes les pizza se ressemblent, on se croirait dans les restos chinois. Partout la même sauce tomate acide, les mêmes tranches de jambon pleines de nerfs, les mêmes champipis en boîtes et la mozza-fabriquée-avec-du-vieux-pneu. Le pari parrait perdu d’avance.
Alors on a cherché… et 2 adresses sont sorties du lot.
La première bonne pizza testée, on la doit à une copine. Elle se trouve dans un resto assez people du 8ème (on y a croisé Emmanuelle Seignier et Roman Polanski un soir). Ça paye pas de mine à l’extérieur, mais c’est blindé à l’intérieur. C’est une adresse tellement hype qu’on y voit même des fashionista-chipoteuses commander… une demi-pizza (sans pour autant la finir, faut pas dec !) ! Pour avoir une pizza, parfois il faut attendre un max, car c’est ce que tout le monde mange. Il faut dire qu’elle est délicieuse, grande et un max fondante. La carte regorge de choix et vous pouvez aussi changer d’avis pour un risotto ou une viande. Les recettes sont classiques avec des produits de qualité. Ce sont des italiens aux commandes : les drapeaux “Forza Napoli” ne trompent pas… le pizzaiolo n’est pas d’ici !! Le service y est un chouïa trop pressé…
Mais ma préférée c’est dans le 10ème que je l’ai trouvée. Près du canal St Martin. Là, la passata (sauce tomate) me rappelle mes vacances en Italie, quand on préparait les conserve de tomates pour les réserves d’hiver. Elle est douce, onctueuse, sucrée presque et savoureuse… elle sent la tomate et le basilic, ça redonne envie de manger des pizza à la tomate ! La pizza biancha est aussi à l’honneur avec 3 recettes délicieuses (base mozza-tomates cerises-roquette fraîche). La charcuterie est “comme-là-bas-dit”, le jambon de Parme et le saucisson piquant de Naples. Service sympa, rapide et décontract’. Y’a beaucoup de monde (essentièlement la clientèle du quartier) certains soirs, mais on peu attendre au (minuscule) bar… et je vous conseille d’attendre !! Je ne vous parlerai pas des desserts, j’avais plus faim toutes les fois où nous y avons dîné !
Je peux enfin assouvir ma passion des pizzas. Zermati a dit “fais-toi plaisir”… J’vais pas me gêner tiens !!
Bistrot Napolitain, 18 av. Frankin Roosevelt, 75008 Paris
Maria Louisa , 2 rue Marie et Louise, 75010 Paris